🐅 Combien De Temps Une Tortue Peut Rester Sur Le Dos

1 Combien de temps la queue de tortue peut-elle se casser? AprĂšs que les tortues de tortue ont Ă©tĂ© cassĂ©es, il n’y a pas de nouvelles queues, et c’est aussi la queue cassĂ©e de la tortue. Big, la tortue est causĂ©e par un sifflement les uns avec les autres, Et l’incidence des petites tortues est Ă©levĂ©e. Une mauvaise qualitĂ© de l Cadeauxet produits officiels sur le thĂšme Combien De Temps Une Tortue Des Champs De Cheval Peut Elle Rester Sans Nourriture DĂ©couvrez des t-shirts, posters, stickers, objets dĂ©co et autres produits du quotidien, personnalisĂ©s par des artistes indĂ©pendants du monde entier. Toutes les commandes sont prĂ©parĂ©es Ă  la demande et gĂ©nĂ©ralement expĂ©diĂ©es sous 24 heures dans le Aufur et Ă  mesure qu'elles grandissent, ces tortues consomment des animaux plus grands comme des larves de crustacĂ©s, des mollusques, des poissons ainsi que certains amphibiens. En outre, quand elles sont adultes, elles incluent dans leur alimentation des algues, des feuilles, des graines et des fruits. De cette maniĂšre, les vĂ©gĂ©taux Combiende temps une tortue peut rester sur le dos ? Combien d’Ɠuf pond une tortue de mer ? Laisser un commentaire Annuler la rĂ©ponse. Votre adresse e-mail ne sera pas publiĂ©e. Les champs obligatoires sont indiquĂ©s avec * Commentaire * Nom * E-mail * Site web. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain Lesserpents, en revanche, ont une façon incroyable de le gĂ©rer. En 2007, Marshall McCue, un biologiste diplĂŽmĂ© de l’universitĂ© de l’Arkansas, a rĂ©alisĂ© une Ă©tude dans laquelle il a confinĂ© 62 serpents dans des cages sans nourriture ni possibilitĂ© de se dĂ©placer pour voir combien de temps ils pouvaient rester sans nourriture. Promenadedu chien: frĂ©quence et durĂ©e. La frĂ©quence de 3 fois par jour (matin midi et soir) est le minimum. L’idĂ©al consiste en: 4 sorties « besoins » dans la journĂ©e de 20 min; 1 grande balade de 1 Ă  2 heures une fois par semaine. Dans tous les cas, un chien ne doit pas rester plus de 6 Ă  8 heures sans faire ses besoins. Sweatshirtset sweats Ă  capuche homme et femme sur le thĂšme Combien De Temps Une Tortue Des Champs De Cheval Peut Elle Rester Sans Nourriture Designs d'artistes Molleton Échanges gratuits Fabrication responsable Combiende temps vit une tortue ? Une tortue qui a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e comme animal de compagnie peut avoir une durĂ©e de vie plus longue que celle qui vit Ă  l'Ă©tat sauvage, face Ă  l'hostilitĂ© de l'environnement. La durĂ©e de vie moyenne d'une tortue est gĂ©nĂ©ralement comprise entre 50 et jusqu'Ă  80 ans. Combiende temps peut vivre une tortue sur le dos ? Merci Bonjour, nouveaux sur le forum et futurs Ă©leveurs CatĂ©gorie il y a plus d'un mois Hauteur et choix des lampes CatĂ©gorie il y a plus d'un mois Lampes UVB et chauffante : tortue et chat CatĂ©gorie il y a plus d'un mois Aide au choix d'une espĂšce CatĂ©gorie il y a plus d'un mois Oldest First Combiende temps vit une tortue russe ? Tortue russe : Leur vie dans les conditions inhospitaliĂšres dans lesquelles ils survivent en libertĂ© atteint Ă  peine 40 ans. Mais en captivitĂ© et dans de bonnes conditions, il peut vivre 100 ans. Les conditions de vie de cette tortue sont extrĂȘmes, elle a besoin d'hiberner pour survivre. Les femelles Sonsang est Ă  la tempĂ©rature de l’environnement. Son optimum de tempĂ©rature est 28°C Ă  30°C. À 30°C, la tortue grandit vite, consomme beaucoup, Si la tempĂ©rature chute entre 10 et 15°C, la tortue va vivre au ralenti. Et si la tempĂ©rature passe en dessous de 10°C elle va hiberner. Vous et moi, nous possĂ©dons un squelette Parnature, les tortues Ă  oreilles rouges sont des animaux d'eau douce qui passent la majeure partie de leur vie dans l'eau. En milieu aquatique, cet animal nage, se nourrit, comble tous les besoins naturels nĂ©cessaires et dort mĂȘme. Mais combien de temps une tortue Ă  oreilles rouges peut-elle vivre sans eau ? Noter! Les jeunes individus Partie1Concevoir un habitat pour la rendre heureuse. 1. Donnez-lui beaucoup d'espace. Les tortues aiment nager, se dorer au soleil et ĂȘtre actives. Les tortues grossissent aussi. Ainsi, en leur donnant beaucoup d'espace pour profiter de ces activitĂ©s et pour grandir, vous arriverez Ă  rendre votre tortue heureuse. LEDGLE2 Ampoules UVA UVB 25W et 50W,Lampe Reptiles Lampe Tortue Terrestre Chauffante avec Base Longue 360°Rotation pour Reptiles et Amphibiens [Classe Ă©nergĂ©tique A +] Convient pour les reptiles, les amphibiens, les poissons, les mammifĂšres, etc. Avec 2 ampoule de rechange de 25W et 50W. Les reptiles ont besoin des rayons UVB pour absorber Lesoleil la brulera et les prĂ©dateurs ne la laisseront pas en paix. Combien de temps peut vivre une tortue retournĂ© sur le dos ? Une tortue de terre sur le dos ne vivra pas trĂšs longtemps, environ 2 Ă  3 h avant qu’elle ne rende son dernier souffle. Comment lyVc9Ui. Les tortues peuvent-elles mourir en restant coincĂ©es sur le dos ?Est-ce le cas pour toutes les tortues ?Pour les tortues Ă©tant plus jeunes alors ?Combien de temps une tortue peut-elle rester sur le dos ?Que faire pour qu’elle ne se retourne plus ?Les tortues peuvent-elles mourir en restant coincĂ©es sur le dos ?Il est vrai que si une tortue se retrouve coincĂ©e sur le dos, elle risque de mourir. En fait, les tortues mĂąles tombent parfois Ă  la renverse aprĂšs l’accouplement et si elles sont incapables de se redresser, elles peuvent mourir de faim ou si elles restent trop longtemps sur le dos tous leurs poids va sur leurs poumons, les tortues ont du mal Ă  respirer et meurt par le cas pour toutes les tortues ?La capacitĂ© d’une tortue Ă  se redresser aprĂšs ĂȘtre tombĂ©e sur le dos dĂ©pend Ă©galement de l’espĂšce. Par exemple, les tortues Ă  carapace plate qui vivent en eau douce ont un long cou musclĂ© qui leur permet de se retourner plus facilement si elles se retournent accidentellement sur le pour d’autres espĂšces de tortues, se redresser peut ĂȘtre une tĂąche si elles ont Ă©tĂ© retournĂ©es sur le dos. Les tortues qui vivent sur terre ont des pattes et un cou bien plus courts, ce qui les empĂȘche de se relever. On dit que les premiers explorateurs passant par la voie maritime avaient mĂȘme l’habitude d’emmener des tortues terrestres gĂ©antes avec eux lors de longs voyages Ă  travers les ocĂ©ans comme source de viande fraĂźche, et qu’ils gardaient la crĂ©ature Ă  l’envers afin qu’elle ne puisse pas s’éloigner du navire et s’ tortues ont la chance d’avoir Ă©tĂ© Ă©quipĂ©es de carapaces qui se redressent automatiquement si elles sont retournĂ©es. Les trĂšs grandes carapaces en forme de dĂŽme de la tortue Ă©toilĂ©e, par exemple, ont une tendance naturelle Ă  se retourner en position verticale. Cela est Ă©galement dĂ» Ă  la forme mono-statique qui signifie en fait qu’elles sont plus stables dans une position donnĂ©e. Cette position est la position d’autres tortues dont la carapace est plus plate, elles ont deux positions stables sur le devant et sur le dos, ce qui signifie que la possibilitĂ© de se retrouver coincĂ©es sur le dos est plus probable. La situation est encore pire pour les tortues dont la carapace a des points encore plus stables. GrĂące Ă  ces points stables, elles sont plus susceptibles de se retourner sur le dos et sur le cĂŽtĂ© et de rester coincĂ©es Ă  mi-chemin lorsqu’elles essaient de se retourner sur le les tortues Ă©tant plus jeunes alors ?Les jeunes tortues qui restent coincĂ©es sur le dos en plein soleil peuvent surchauffer et mourir en trĂšs peu de temps. Cela peut mĂȘme arriver en quelques minutes ! Si une tortue se retourne accidentellement sur son dos alors qu’elle est sous l’eau, elle risque de se noyer, de mourir de faim ou de s’échouer dans les eaux froides et de mourir Ă  cause des tempĂ©ratures tortue qui reste sur le dos ne vivra pas bien longtemps, en moyenne une tortue restant sur le dos peut vivre 2 Ă  3 heures. Il ne faut pas oublier qu’il y a plusieurs Ă©lĂ©ments Ă  prendre en compte, tels que la tempĂ©rature qu’il fait, si elle se trouve en extĂ©rieur en pleine Ă©tĂ©, la taille de la faire pour qu’elle ne se retourne plus ?Si votre tortue subit cela rĂ©guliĂšrement elle arrivera davantage Ă  mieux se remettre sur son plastron, donc s’il se trouve que vous la voyez sur sa carapace patienter quelques minutes afin de voir si elle arrive Ă  se remettre dans sa posture supposant qu’elle n’a pas rĂ©ussi Ă  se remettre sur patte, vous devrez lui donnez un coup de main en la mettant dĂ©licatement sur ses pattes, comme ça elle pourra Ă  nouveau marcher. Pour qu’elle puisse se sentir mieux dans son terrarium ou aquarium nous vous conseillons d’y mettre quelques dĂ©corations. GR20 RĂ©cit, Bilan et conseils sur le plus beau trek d'europe Mis Ă  jour le 17 septembre 2021 Cet article n’a pas pour but de te faire un compte–rendu dĂ©taillĂ© de chacune des Ă©tapes du GR20, sachant que toutes ces infos sont trĂšs bien expliquĂ©es dans les guides. Non, Ă  la place cet article sera surtout photographique avec mes impressions et conseils sur les Ă©tapes ainsi que des infos pratiques sur les refuges auprĂšs desquels nous avons bivouaquĂ©. Si les dĂ©tails ne t’intĂ©ressent pas, alors voici le menu pour accĂ©der rapidement Ă  la section pour laquelle tu souhaites avoir plus d’infos. RĂ©sumĂ© des Ă©tapes Etape 1 Calenzana – Ortu Di i PobbiuEtape 2 Ortu Di i Pobbiu – CarrozzuEtape 3 Carrozzu – AscoEtape 4+5 Asco – Tighjettu – Ciuttulu di I MoriEtape 6 Ciuttulu di I Mori – ManganuEtape 7+8 Manganu – Petra Piana – OndaEtape 9+10 Onda – Vizzavona – CapannelleEtape 11 Capannelle – PratiEtape 12+13 Prati – Usciolu – CrocceEtape 14+15 Crocce – Asinau – PaliriEtape 16 Paliri – ConcaBilan et informations pratiques Le GR20 en rĂ©sumĂ© DĂ©part / ArrivĂ©e Calenzana / Conca DifficultĂ© Difficile 4/5 JoursEtapesDistance kmDurĂ©e EstimĂ©eDurĂ©e RĂ©elleDĂ©nivelĂ© +DĂ©nivelĂ© -DifficultĂ©11 Calenzana – Ortu di u Pobbiu116h305h1480180++22 Ortu di u Pobbiu – Carrozzu – Asco86h104h30800640+++44+5 Asco – Tighjettu – Ciuttulu di I Ciuttulu di I Mori – Manganu238h8h6501050++67+8 Manganu – Petra Piana – Onda variante alpine1810h7h3017001200+++79+10 Onda – Vizzavona – Capanelle2411h159h301750820+++811 Capanelle – Prati185h455h30970750++912+13 Prati – Usciolu – Crocce2412h9h9301200++1014+15 Crocce – Asinau – Paliri par Bavella197h308h11101610+++1116 Paliri – Conca134h4h3201120++ Tu cherches un trek "clĂ© en main" incluant les transferts et/ou le transport de tes bagages ? L'agence Grand Angle spĂ©cialisĂ©e dans les voyages Ă  pied propose plusieurs options pour rĂ©aliser le GR20 avec un guide ou en libertĂ© ! Jour -1 ArrivĂ©e en Corse Dans le vol qui nous amĂšne Ă  Calvi, je suis toute excitĂ©e. Cela fait 4 mois que je m’y prĂ©pare, je n’en peux plus d’attendre, demain c’est le grand jour ! AprĂšs avoir survolĂ©e la Provence et Nice, au loin, au milieu de l’ocĂ©an se dessinent les sommets Corses. Les criques se dĂ©voilent, l’eau s’éclaircie et mon petit cƓur est en Ă©moi. Enfin, GR20, nous voilĂ  ! Nous choisissons de rejoindre le camping communal de Calenzana en taxi pour la modeste ahemmmm somme de 32€. Il n’y a pas foule au camping, je me dis que c’est plutĂŽt chouette. Nous avons l’embarras du choix pour l’emplacement de notre tente. Parfait. Cet aprĂšs-midi lĂ , la France joue contre l’Argentine en coupe du monde. Je motive le co-Ă©quipier pour se traĂźner dans un bar et profiter de nos derniers instants avant de quitter la civilisation pour 12 jours. Mais il est 15h30, il fait chaud. TrĂšs chaud. Et la route qui mĂšne au centre-ville est plutĂŽt abrupte. L’air frais de la supĂ©rette nous happe et devant le choix de produits nous renonçons au bar pour quelques Pietra bien fraĂźches et du bon fromage Corse en guide d’apĂ©ro. De retour au camping, stupĂ©faction ! On a Ă©tĂ© envahis ! Des tentes ont poussĂ©es comme des champignons autour de la notre
 je sens que la tranquillitĂ© ce ne sera pas pour ce soir. En effet, il faudra attendre presque 22h pour que les derniers campeurs arrivent et s’installent, non sans bruit, et que je puisse m’endormir tranquillement jusqu’à 6h, heure de rĂ©veil pour notre premiĂšre journĂ©e. Recharge appareil Ă©lectrique possible. Plusieurs prises disponibles et gratuites dans la salle commune et les sanitaires Vaisselle disponible Ouverture Ă  partir de 15h30 Camping et dortoir, pas de location de tente Jour 1 Ă©tape 1 Calenzana – Ortu Di i Pobbiu en 5h OU PAS ! C’était sans compter sur tous nos voisins de camps qui ont commencĂ© Ă  plier bagage vers 
 4h ! Alors, autant pour tous ceux qui souhaitaient doubler l’étape je comprends totalement. Mais qu’on ne me fasse pas croire que c’était le plan de tous les campeurs prĂ©sents. J’ai franchement hallucinĂ© en fait. Je ne savais pas quoi penser
 sachant que la durĂ©e estimĂ©e de l’étape est de 6h30, cela signifiait qu’en partant vers 5h les gens arriveraient vers 12h au refuge. Quel intĂ©rĂȘt d’arriver aussi tĂŽt ? Pour Ă©viter la chaleur ? Parce que les gens sont lents Ă  se prĂ©parer ? Ou lents Ă  marcher ? A moins tout simplement que les durĂ©es estimĂ©es sous-estiment le temps rĂ©el ? Mmmm
 A 5h30 nous Ă©tions finalement complĂštement rĂ©veillĂ©s donc Ă  quoi bon attendre. Une de nos hypothĂšses s’est rapidement vĂ©rifiĂ©e quand Ă  6h12 prĂ©cisĂ©ment nous quittions le camping, alors que certains lĂšves-tĂŽt en Ă©taient encore Ă  leur petit-dĂ©jeuner
 Il n’aura fallu attendre que quelques centaines de mĂštres aprĂšs la sortie du village pour confirmer une deuxiĂšme hypothĂšse lorsque nous avons dĂ©passĂ© un groupe dĂ©jĂ  tout essoufflĂ©. Loin de moi l’idĂ©e de me moquer, je constate juste la rĂ©alitĂ© de personnes parfois peu ou mal prĂ©parĂ©es. Le chemin monte ensuite tranquillement Ă  travers les hautes herbes pour rejoindre la forĂȘt de pin. Le soleil se lĂšve juste dans notre dos, embrassant de sa lueur dorĂ©e les sommets devant nous. Nous prenons rapidement de la hauteur et lorsque la vue se dĂ©gage de nouveau, nous arrivons au premier belvĂ©dĂšre avec un sublime panorama sur la baie de Calvi. Les vraies difficultĂ©s apparaissent ensuite, avec un petit passage technique au milieu des rochers. Rien de compliquĂ©, la chaĂźne est surtout utile pour ceux qui arrivent du sud. Le poids du sac commence Ă  bien se faire sentir sur les Ă©paules. Je n’ai qu’une hĂąte, terminer cette montĂ©e abrupte qui n’en finit pas ! PassĂ© le replat, je jette un dernier coup d’Ɠil vers la mer derriĂšre moi avant de poursuivre vers les hauts sommets qui me font dĂ©sormais face. Alors que je me rafraĂźchis quelques secondes en contemplant ce panorama. Un objet attire mon Ɠil dans le lointain. Ne serait-ce pas
? Mais si ! Le refuge se devine, seul, au milieu d’un promontoire rocheux. Il semble si prĂšs et pourtant il nous reste encore plusieurs kilomĂštres avant de le rejoindre. Heureusement, c’est la partie la plus simple de la journĂ©e, un faux plat. Il est 10h30, j’accĂ©lĂšre le pas car la faim commence sĂ©rieusement Ă  se faire sentir ! Notre repas de la veille composĂ© de pain-fromage n’était pas assez copieux et malgrĂ© mon petit dĂ©jeuner, mon corps n’est pas encore habituĂ© Ă  l’effort. J’ai l’habitude, la premiĂšre journĂ©e est toujours la plus difficile, c’est le coup de remettre la machine en marche comme on dit. Nous arrivons finalement vers 11h15 au refuge oĂč nous n’aurons pas la chance de cĂ©lĂ©brer notre premiĂšre Ă©tape Ă  la biĂšre car le refuge n’a pas Ă©tĂ© ravitaillĂ© derniĂšrement. Tant pis. Une motivation de plus pour arriver de bonne heure le lendemain ! L’avantage d’arriver tĂŽt aux refuges c’est de pouvoir profiter des douches sans faire la queue, et de choisir son emplacement de tente
 Ă  l’ombre, loin du monde pour ne pas ĂȘtre rĂ©veillĂ©s aux aurores comme la nuit passĂ©e. Je profite du calme ambiant avant l’arrivĂ©e massive des randonneurs pour faire une petite sieste. Rien de mieux pour rĂ©cupĂ©rer ! Sauf quand les vaches viennent faire du rodĂ©o autour des tentes
 J’peux te dire que quand tu ne t’y attends pas, que tu vois des buissons bouger juste devant toi et des cornes s’en extraire, ben tu rigoles pas ! Superbe vue Plusieurs douches froides et des toilettes sĂšches Nombreux emplacements bien terrassĂ©s et dĂ©limitĂ©s mais peu de places Ă  l’ombre. Certains emplacements sont Ă©loignĂ©s du refuge, avec une bonne pente pour y accĂ©der. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt d’arriver de bonne heure
 PrĂ©sence de vaches sauvages Pas possible de recharger ses appareils Jour 2 Ă©tape 2 Ortu Di i Pobbiu - Carrozzu en 5h30 RĂ©veillĂ©e par la fraĂźcheur matinale vers 5h30, le temps de plier le camp Ă  la frontale, il est environ 6h quand nous partons. AprĂšs plusieurs minutes de marche, le scĂ©nario de la veille se rĂ©pĂšte quand nous doublons les mĂȘmes groupes que la veille. Le “troupeau” derriĂšre nous, nous profitons enfin du calme et de la beautĂ© des lieux. ComparĂ©s Ă  la veille, les paysages sont totalement diffĂ©rents. La vĂ©gĂ©tation fait place aux roches minĂ©rales. Le sentier bien tracĂ© n’est dĂ©sormais plus. A nous la chasse aux balises ! J’avoue que ce petit cĂŽtĂ© “recherche de balises” est sympathique car il permet de faire diversion. On pense moins Ă  sa fatigue qu’à la prochaine marque Ă  trouver. Enfin, tout est relatif, hein. MĂȘme si le dĂ©nivelĂ© est moins important que la veille, cette Ă©tape est bien plus fatigante, car bien plus technique. Mais grĂące Ă  la diversion balise, en moins de temps que nous imaginions, nous voilĂ  arrivĂ© Ă  Bocca di Pisciaghja. Le panorama est magnifique! Je n’en reviens pas de la couleur de la roche, mĂ©lange de teintes roses-orangĂ©es. Une pause pom’pote le temps de se reposer et de sĂ©cher, et nous voilĂ  dĂ©jĂ  repartis. Le topo guide nous avait prĂ©venu, la descente est ardue. Plus de 1000m de dĂ©nivelĂ© nĂ©gatif dans les pierriers. Je n’ai pas vraiment le temps d’apprĂ©cier le paysage, mes yeux sont rivĂ©s au sol. Chaque pas est important, trouver les bons cailloux oĂč poser ses pieds, apprendre Ă  repĂ©rer les plus stables. Les chaussures glisses, les genoux flagellent, les jurons s’échappent
 A mi-parcours, mes yeux devinent tout de mĂȘme le refuge au milieu des arbres. Ça motive de le savoir en vue, et en mĂȘme temps se dire qu’il reste encore TOUT ÇA de pierres Ă  descendre. Pfiou. Bon, ben, pas le choix maintenant qu’on est lĂ . Le cliquetis de la riviĂšre est salvateur. Annonciateur du refuge Ă  quelques mĂštres. Cette fois-ci, la Pietra ne nous Ă©chappera pas ! Pour la deuxiĂšme journĂ©e consĂ©cutive, nous arrivons avec une bonne longueur d’avance par rapport aux durĂ©es indiquĂ©es sur notre guide. Cela me rassure quant Ă  la rĂ©ussite de notre projet, initialement prĂ©vu en 12 jours. AprĂšs la biĂšre de rigueur, nous cherchons un emplacement
 chose compliquĂ©e ici. Les emplacements sont bien dĂ©limitĂ©s mais trĂšs collĂ©s les uns aux autres. Certes, nous avons de l’ombre. Mais dans la forĂȘt qui parait bien humide. Mouais, bof. Tant pis, c’est que pour une nuit. Je profite que nous soyons quasi seuls pour me baigner dans les piscines naturelles de la riviĂšre et faire ma lessive !. Au dessus de moi, la brume descend sur les sommets. Rapidement. Trop rapidement. En moins de 5 minutes je n’y vois plus Ă  2 mĂštres et qu’est ce qu’il caille ! Bon, ben, fin de la baignade. Quand on dit qu’en montagne le temps peut rapidement changer, je confirme ! Je pense Ă  tous les randonneurs dans les pierriers
 J’espĂšre juste que le lendemain le soleil sera de retour, c’est un peu ma hantise de devoir randonner sous la pluie. En attendant, tout comme la veille, je profite du calme pour faire une petite sieste et me reposer pour bien rĂ©cupĂ©rer. Places de bivouac peu intĂ©ressantes, trĂšs serrĂ©es Plusieurs douches froides et des toilettes sĂšches Pas possible de recharger ses appareils PossibilitĂ© de se baigner dans les piscines naturelles de la riviĂšre Jour 3 Ă©tape 3 Carrozzu - Asco en 4h30 Bonne surprise au rĂ©veil, malgrĂ© la rosĂ©e qui a bien trempĂ© la tente, la brume de la veille s’est dissipĂ©e. Le soleil n’est pas encore levĂ© mais la clartĂ© dĂ©jĂ  bien prĂ©sente laisse prĂ©sager d’une belle journĂ©e ensoleillĂ©e. DĂ©sormais bien rodĂ©s au pliage de la tente et de nos sacs, nous sommes prĂȘts rapidement. Je suis impatiente de partir car d’aprĂšs le guide, cette journĂ©e est l’une des plus belles dans le nord avec notamment la traversĂ©e par la passerelle de Spasimata. Je t’avoue que j’ai Ă©tĂ© quelque peu déçue par la passerelle
 je m’attendais Ă  un truc de bien plus grandiose. Il s’agit juste d’un pont de singe, du mĂȘme style que tu peux trouver dans les accro-branches ou les via-ferrata. Sauf que lĂ , t’es pas attachĂ©. Mais la Corse a plus d’un tour dans son sac
 quelques centaines de mĂštres plus loin, la magie opĂšre. Le soleil fait une timide apparition derriĂšre les montagnes, illuminant les parois rocheuses devant nous et dĂ©voilant une grande cascade au milieu des blocs. Il n’y a presque aucun arbre dans ce couloir, un vrai paysage lunaire loin de tout ce que j’aurais pu imaginer dĂ©couvrir en Corse ! Mais point de longues pauses pour qui veut arriver tĂŽt. L’ascension est longue, avec quelques passages techniques pourvus de chaĂźnes et d’autres passages tout autant sportifs mais sans chaĂźnes
 Clairement, si tu as le vertige certaines sections peuvent ĂȘtre compliquĂ©es. Nous atteignons non sans mal le petit plateau du lac de la Muvrella, un coin fort sympathique pour se poser avant d’entamer la derniĂšre grosse montĂ©e
 s’il n’était pas complĂštement Ă  l’ombre en dĂ©but de matinĂ©e ! Nous prĂ©fĂ©rons donc nous attaquer rapidement Ă  cette ascension bien raide dans un pierrier plutĂŽt que de nous refroidir prĂšs du lac. Une fois de plus, la rĂ©compense est Ă  la hauteur de l’effort fourni lors de cette ascension. Le panorama sur les crĂȘtes est superbe. Les nuages de la veille sont trĂšs loin tant le ciel bleu est limpide. AprĂšs quelques minutes ou heures, je ne sais plus trĂšs bien Ă  longer la crĂȘte en plein soleil, nous amorçons la descente vers la station de Haut Asco, toujours en compagnie de nos amies les pierres. D’ailleurs, ce jour lĂ  j’ai eu envie d’élever notre complicitĂ© Ă  un Ă©chelon supĂ©rieur. Les regarder Ă  longueur de journĂ©e et les sentir sous mes pieds ne me suffisait plus, il me fallait un vrai contact, fort, puissant, comme une grande embrassade avec ta famille que tu n’as pas vu depuis un bail. Bref, je suis tombĂ©e. Mais j’ai fait ça bien ! Si j’avais la vidĂ©o, sĂ»re que je passais dans VidĂ©oGag ! ah, on me dit dans l’oreillette que cette Ă©mission n’existe plus 
 Les pieds coincĂ©s entre deux rochers, avec le poids de mon sac j’ai basculĂ© en avant
 tu la vois la tortue sur le dos qui peut pas se relever? ben voilĂ  cherche pas, c’était moi. A dĂ©faut d’avoir une blessure de guerre Ă  ramener, ce petit Ă©pisode aura au moins eu le mĂ©rite de me faire marrer le reste du trajet. Il s’agit d’une station accessible en voiture avec toutes les commoditĂ©s dont une petite supĂ©rette avec du pain! mieux garnie que dans les refuges, profites-en pour faire le plein ! Des douches chaudes gratuites Plusieurs prises dans la cuisine pour recharger ses appareils gratuitement Il y a un bar / glacier ! Les emplacements de bivouac sont assez nombreux mais mal dĂ©limitĂ©s Quelques vaches sauvages se promĂšnent entre les tentes 
 Jour 4 Ă©tapes 4 et 5 Haut Asco – Ciuttollu di i Mori en 9h Le terrain en pente de notre emplacement de bivouac aura eu raison de notre sommeil et c’est encore plus tĂŽt que d’habitude que nous commençons cette Ă©tape. Et quelle Ă©tape ! RĂ©putĂ©e trĂšs difficile, c’est celle que tout le monde apprĂ©hende en faisant le GR20. C’est aussi l’étape qui passait par le cirque de la solitude il y a quelques annĂ©es mais qui est maintenant dĂ©viĂ©e par la pointe des Ă©boulis suite Ă  un accident tragique. Mais ne te mĂ©prend pas, la variante possĂšde certes des passages moins dangereux mais elle est plus difficile sportivement parlant car plus longue avec un dĂ©nivelĂ© plus important. Bref, j’attendais cette journĂ©e de pied ferme pour savoir enfin ce que j’avais dans le ventre ! A peine avions nous quittĂ© le refuge que le soleil se levait, nous offrant un de ces spectacles dont lui seul Ă  le secret. Le genre Ă  te donner la pĂȘche et la motivation pour le reste de la journĂ©e. Et donc maintenant tu veux sĂ»rement savoir si c’est aussi difficile qu’on le dit ? Oui, cette Ă©tape est difficile car pas du tout, mais alors pas du tout roulante. Je pense que tu passes autant de temps Ă  grimper sur les rochers en t’aidant de tes bras, que dans les pierriers. Au moins ça permet d’alterner et de reposer les membres chacun Ă  leur tour. Et puis l’ascension est trĂšs longue. A chaque fois que tu penses en voir la fin, surpriiiiiise ! en fait non, l’ascension continue et traverse mĂȘme quelques nĂ©vĂ©s de fin de saison. Pour tout dire, j’ai dĂ©couvert ce jour lĂ  qu’il est possible de rĂ©cupĂ©rer et de se reposer tout en continuant Ă  monter
 La vue Ă  la pointe des Ă©boulis n’est pas la plus fantastique, mais c’est la plus symbolique. La fiertĂ© d’ĂȘtre dĂ©jĂ  arrivĂ© lĂ . Se dire qu’on l’a fait. La motivation est Ă  son maximum, Ă  ce stade du GR rien ne peut plus nous arrĂȘter, sauf blessure. La descente se fait au soleil, toujours dans un Ă©norme pierrier, mais pour le coup, lĂ , la vue est splendide ! AprĂšs le lac du Cinto, on descend tout droit direction le refuge de Tighjettu en suivant la riviĂšre. Le changement de dĂ©cor entre les deux versants est impressionnant. Il n’est que 11h quand nous arrivons au refuge. Nous avions initialement prĂ©vu de continuer un peu plus loin jusqu’aux bergeries de ballone et ainsi prendre un peu d’avance sur tout le groupe qui nous rejoint tous les soirs depuis le dĂ©but. Mais parce que rien ne se passe jamais comme prĂ©vu, et que sur le GR20 on fait de nombreuses rencontres, on a finalement dĂ©cidĂ© de pousser jusqu’au refuge de Ciuttollu di i Mori sur les conseils et la motivation d’un autre groupe de randonneurs avec lesquels nous avons bien sympathisĂ©. La premiĂšre partie de cette Ă©tape se fait Ă  l’ombre, en partie en forĂȘt donc c’est plutĂŽt agrĂ©able en dĂ©but d’aprĂšs-midi. Par contre ça se corse hohoho vraiment Ă  la fin alors que t’en as plein les pattes et qu’une nouvelle ascension dans les rochers et en plein cagnard t’attend ! MalgrĂ© nos camelbaks et nos gourdes remplies, on s’est retrouvĂ© Ă  sec au milieu de la montĂ©e. Heureusement qu’à cette Ă©poque de l’annĂ©e il y a encore pas mal de sources et de rĂ©surgences parce que sinon on aurait trouvĂ© les derniĂšres centaines de mĂštres bien compliquĂ©es. Ce soir lĂ , l’arrivĂ©e au refuge a Ă©tĂ© une vraie dĂ©livrance ! DĂ©jĂ  parce qu’on Ă©tait fiers et pas qu’un peu d’avoir doublĂ© cette Ă©tape, parce que le dĂ©nivelĂ© positif total de la journĂ©e 1900D+ Ă©tait un nouveau record pour nous, et parce que le refuge Ă©tait juste ce qu’on espĂ©rait trouver en Corse. SituĂ© Ă  2000m d’altitude c’est le refuge le plus haut du GR20, dans un cadre un peu plus “rustique” que les prĂ©cĂ©dents refuges et surtout la vue est juste wahou ! Petit refuge plus rustique, moins d’emplacement, moins de monde Douche froide. Pas de recharge possible Superbe vue Jour 5 Ă©tape 6 Ciuttollu di i Mori – Manganu en 8h Cette Ă©tape n’est pas vraiment compliquĂ©e mais elle est trĂšs longue, il n’empĂȘche que c’est vraiment l’étape qui m’a le plus Ă©merveillĂ©e du dĂ©but Ă  la fin tellement la diversitĂ© de paysages traversĂ©s est impressionnante. Ça faisait dĂ©jĂ  4 jours que je me prenais claque sur claque, mais lĂ  j’ai failli perdre mes rĂ©tines, c’est pour te dire. La premiĂšre partie de l’étape se fait en descente, le long de la riviĂšre oĂč des bassins turquoises invitent Ă  la baignade. Il fait encore frais le matin, ce ne sera pas pour cette fois. Le sentier continue ensuite dans la forĂȘt jusqu’au col de Verghio oĂč une petite supĂ©rette bien achalandĂ©e, avec de nombreux produits frais et des pains au chocolat !!!, attend le randonneur affamĂ© ! Et surtout, SURTOUT, tu peux recharger gratuitement tes appareils. Un grand merci au gĂ©rant de la supĂ©rette pour cette dĂ©licate attention sachant qu’à Manganu la recharge est payante. AprĂšs une bonne pause bien mĂ©ritĂ©e, nous entamons la deuxiĂšme partie de l’étape avec pour but le superbe lac de Nino, ses pozzines et ses chevaux sauvages. Le seul hic c’est que cette portion est hyper, hyper, hyper touristique le weekend ! Je ne te cache pas que randonner entourĂ©e de gens, qui parlent, rient, et font du bruit, bah c’est pas ce que je suis venue chercher sur le GR20. C’est un peu ma dĂ©ception car j’aurais aimĂ© me poser un peu prĂšs du lac, mais lĂ  impossible, trop de monde. VoilĂ , tu sais Ă  quoi t’en tenir. La troisiĂšme et derniĂšre partie comporte une longue section plate sur un chemin roulant ! C’est important de prĂ©ciser, c’est tellement rare sur le GR20 ! Par contre, il y a forcĂ©ment un “mais”, le sentier n’est pas ombragĂ© et l’aprĂšs-midi ça cogne fort. Alors soit tu prĂ©vois beaucoup d’eau, soit tu en profites pour te baigner dans la riviĂšre en attendant de reprendre la route en fin d’aprĂšs-midi 
 Je te conseille nĂ©anmoins de ne pas arriver trop tard au refuge de Manganu car les emplacements plats sont plutĂŽt rares 
 Beaucoup de monde. Grand terrain mais pas de place Ă  l’ombre et peu d’emplacements plats. Douche chaude 6mn pour 2€ Recharge possible moyennant 2€ Jour 6 Ă©tape 7 + 8 Manganu - Onda en 7h30 Vu le nombre de randonneurs Ă  dormir au refuge, nous avons prĂ©fĂ©rĂ© mettre notre rĂ©veil de bonne heure afin d’ĂȘtre parmi les premiers Ă  quitter le camp. Et tant qu’à faire, autant le mettre assez tĂŽt pour voir le lever du soleil, hein. Genre 4h30 c’est pas trop mal quoi. En plus, voyant notre bon rythme de marche depuis le dĂ©but, cela nous permettra aussi de doubler l’étape et d’arriver pas trop tard Ă  Onda si tout se passe bien. D’aprĂšs notre guide, l’étape jusqu’à Petra Piana fait partie des plus belles sections du GR20 nord avec la vue imprenable sur les lacs de Capitello et de Melo depuis le col. Mouais. Je ne sais pas si c’est parce que nous sommes partis tĂŽt et qu’avec la frontale on ne pouvait pas trop profiter du dĂ©cor, mais non, cette Ă©tape ne m’a pas plus Ă©merveillĂ©e que ça. En fait c’est presque le contraire, je l’ai trouvĂ© assez chiante, dans le sens Ă©nervante. Certes, j’ai pu profiter d’un joli lever de soleil et nous Ă©tions seuls au monde Ă  randonner, mais il y avait du vent et de la brume sur les crĂȘtes ce qui a rendu notre progression assez compliquĂ©e. Sans parler des 3 ou 4 nĂ©vĂ©s que nous avons dĂ» traverser. Je pense que cette Ă©tape est certainement trĂšs jolie, mais probablement plus dans l’aprĂšs-midi quand les lacs ne sont plus dans l’ombre. En arrivant au refuge de Petra Piana en milieu de matinĂ©e le temps Ă©tait trĂšs incertain. C’était trĂšs venteux et on ne savait pas si la brume allait tomber ou rester sur les sommets. Comme nous avions prĂ©vu de rejoindre Onda par la variante alpine des crĂȘtes, on ne voulait pas prendre le risque de se retrouver dans le brouillard ou sous une averse. En attendant de prendre une dĂ©cision, nous en avons profitĂ© pour nous ravitailler avec quelques cochonneries bien sucrĂ©es mais qui font du bien au moral et un vrai fromage fermier bien odorant Ă  souhait ! Finalement, la brume semblant se dissiper au bout de quelques minutes, nous nous sommes embarquĂ©s sur le chemin des crĂȘtes. Grave erreur jeune padawan ! Les crĂȘtes, bien que dĂ©gagĂ©es de tout brouillard Ă©taient tout de mĂȘme hyper exposĂ©es au vent. Un vent comme rarement j’ai eu l’occasion de braver. Du genre Ă  te faire presque ramper par terre pour avancer. Et puis, si seulement il n’y avait que le vent. On a vite compris notre inconscience quand on s’est retrouvĂ© Ă  franchir des passages techniques. J’peux te dire que lĂ  tu rigoles pas quand tu penses qu’une bourrasque peut te dĂ©sĂ©quilibrer et que dessous toi c’est le vide 
 Et puis, sans comprendre ni pourquoi, ni comment, alors que toi tu luttes pour ta vie, un troupeau de chĂšvres passe juste devant toi. Elles ont mis 2mn lĂ  oĂč toi tu a passĂ© 30mn 
 injustice. Bref, j’te la fait courte, mais la variante alpine quand il y a du vent c’est franchement pas l’idĂ©e du siĂšcle. RĂ©sultat, on a pris un sentier qui aurait du nous faire gagner du temps mais qui s’est avĂ©rĂ© ĂȘtre plus difficile que la voie normale sans gain de temps ce jour lĂ . Heureusement qu’aprĂšs de telles journĂ©es on a le droit Ă  une bonne biĂšre et une douche chaude ! Grand terrain plat avec de l’herbe pour le bivouac Douche chaude payante, 3mn Ă  2€ Recharge possible pour 1€ Plusieurs choix de biĂšre et lasagnes au menu les seules du GR20 Ă  ce qu’il parait Jour 7 Ă©tape 9 + 10 Onda - Capannelle en 9h30 DĂ©jĂ  une semaine que nous arpentons le mythique sentier du GR20 ! Et dĂ©jĂ  tellement de beaux souvenirs en tĂȘte ! Ce jour-lĂ  est une Ă©tape importante pour le moral puisque nous rejoignons Vizzavona qui marque la fin de la section nord du GR20 et qui promet donc, oĂč du moins nous l’espĂ©rions, des sentiers plus roulants et moins fatigants au sud. Huhuhu, naĂŻfs que nous Ă©tions. Mais avant d’apprĂ©cier les joies du sud, nous devions encore rejoindre Vizzavona. Et lĂ  je dois bien t’avouer avec du recul, que l’étape d’Onda Ă  Vizzavona a remportĂ© le trophĂ©e de pire Ă©tape du GR20 haut la main. DĂ©jĂ , depuis Onda tu commences par une bonne montĂ©e bien raide jusqu’à la crĂȘte de Muratello. De quoi bien te couper les jambes. Mais le pire est Ă  venir. Les 1200 mĂštres de descente infernale jusqu’à Vizzavona sur des dalles lisses et raides et en plein soleil de surcroĂźt. Pire que les pierriers j’te dis ! On en avait tellement marre de cette descente qui n’en finissait pas qu’on n’a mĂȘme pas prĂȘtĂ© attention Ă  la cascade des anglais qui, parait-il, est fort sympathique par contre le nombre de touristes, lui, tu peux pas le rater
. Je n’avais qu’une hĂąte, arriver Ă  Vizzavona ! Notre impatience aura finalement Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e par l’accueil trĂšs chaleureux du gĂ©rant de l’épicerie “Chez Rosy” situĂ© dans le centre, juste Ă  cĂŽtĂ© de la voie ferrĂ©e. AprĂšs une bonne pause bien mĂ©ritĂ©e et le ventre plein, nous avons repris la route direction Capannelle dans le sud. Cette Ă©tape n’est pas bien compliquĂ©e, et nous apprĂ©cions de pouvoir marcher sur un sentier sans aucun caillou pour altĂ©rer notre progression ! MalgrĂ© cela, la matinĂ©e nous avait bien Ă©reintĂ©s et c’est sur les rotules que nous arrivons au gite en dĂ©but de soirĂ©e. Ici c’est le paradis ! En plus des douches chaudes gratuites, il y a un large choix de boissons et mĂȘme un restaurant ! Douche chaude gratuite Recharge gratuite Plusieurs choix de biĂšres et de pressions Restaurant Les rĂ©chauds gratuits ne se situent pas Ă  cĂŽtĂ© du gite mais au niveau de l’ancien refuge un peu sur les hauteurs Ă  droite en arrivant au gite. Si tu souhaites les utiliser je te conseille donc de planter ta tente au niveau des premiers emplacements de bivouac et non ceux tout en bas, au dĂ©part du sentier pour le lendemain. Jour 8 Ă©tape 11 Capannelle - Prati en 5h30 Initialement, dans mon planning j’avais prĂ©vu de passer par la variante du Monte Renoso pour rejoindre le col de Verde puis Prati. Mais la fatigue accumulĂ©e les derniers jours m’a forcĂ©e Ă  abandonner cette idĂ©e. Il faut dire que depuis la veille, une douleur lancinante se fait ressentir dans mon avant bras. Je suspectais trĂšs fortement un dĂ©but de tendinite. Je ne sais toujours pas exactement comment j’ai pu dĂ©velopper cette tendinite, mais je pense juste qu’à force de tomber et glisser dans les pierriers et de me rattraper avec mes bĂątons, en compensant surtout du cĂŽtĂ© droit pour mĂ©nager mon genou gauche, ben c’est mon avant bras qui a tout pris pour lui. Et une chose que je sais d’expĂ©rience c’est que quand ton corps t’envoie des signes de fatigues, il faut surtout l’écouter et ne pas forcer. A quelques jours de la fin cela aurait Ă©tĂ© bien bĂȘte de tout gĂącher et de devoir abandonner
 Du coup, nous avons juste fait une petite Ă©tape ce jour-lĂ , arrivant de bonne heure Ă  Prati pour faire une grosse sieste sous la seule et unique averse du sĂ©jour ! Ça ne pouvait pas mieux tomber. Et pour se requinquer on a voulu goĂ»ter la tome fermiĂšre du refuge. ! Je n’avais rien mangĂ© d’aussi bon en 8 jours. Pour la peine on en a repris une deuxiĂšme. Oui une tome chacun, faut bien ça quand tu randonnes 🙂 En fin de journĂ©e les nuages se sont levĂ©s, nous rĂ©vĂ©lant le secret qu’ils cachaient jalousement 
 la cĂŽte de Porto Vecchio ! C’est tellement motivant de se dire qu’on arrive bientĂŽt au but ! AprĂšs cette petite journĂ©e oĂč nous avions bien rechargĂ© les batteries nous pouvions nous endormir frais et dispo pour affronter les derniers kilomĂštres. 
 Et se faire rĂ©veiller par des bĂȘtes sauvages. Oui, il parait, moi je dormais comme un gros bĂ©bĂ©. Mais pendant la nuit, le co-randonneur a Ă©tĂ© rĂ©veillĂ© par un animal qui essayait de rentrer sa tĂȘte dans la tente. Probablement un cochonglier ou un renard sauvage appĂątĂ© par le fromage et les saucissons que nous avions rangĂ©s dans la tente alors qu’on savait bien qu’on risquait des attaques, cherche l’erreur
 Un coup de poing sur la truffe, le groin, le museau ou que sais-je et il Ă©tait parti. Mais le co-randonneur n’en a pas fermĂ© l’Ɠil de la nuit de peur d’une nouvelle attaque le privant de saucisson le lendemain. J’en rigole mais il y a eu des dĂ©gĂąts dans les autres tentes avec des camelbak Ă©ventrĂ©es et des sacs Ă  dos dĂ©chirĂ©s
 MoralitĂ© pendant le GR20, ne dors pas avec un saucisson sous ton oreiller. je te jure je n’aurais jamais cru que j’écrirais ce genre de conseils sur mon blog 😀 Douche froide, mais eau chauffĂ©e naturellement par le soleil si tu as de la chance Une tomme fermiĂšre Ă  tomber Cadre trĂšs sympathique avec une superbe vue sur la cĂŽte Attention aux attaques d’animaux la nuit, pense Ă  mettre ta nourriture en sĂ©curitĂ© dans le refuge Jour 9 Ă©tape 12 + 13 Prati - Crocce en 9h Malheureusement, aprĂšs la nuit mouvementĂ©e qu’il venait de passer, le co-randonneur ne se sentait pas vraiment en forme ce jour-lĂ . Et ce n’est pas le magnifique lever de soleil qui aura suffit Ă  le rebooster. C’était pas la volontĂ© qui manquait, juste le jus dans les pattes. Alors que je rĂȘvais de rejoindre Asinau ce soir lĂ , en passant par le Monte Incudine, et ainsi terminer le GR20 le surlendemain en 10 jours, nous avons dĂ» revoir nos plans. Chacun son tour de subir les consĂ©quences de la fatigue
 Comme quoi ça ne sert Ă  rien de trop prĂ©voir Ă  l’avance, on ne sait jamais ce qui peut se passer une fois sur place. Et puis, nous qui croyions sottement que la section sud serait plus facile que celle du nord, nous nous Ă©tions fourrĂ©s le doigt bien profond dans l’Ɠil. Nous avons retrouvĂ© les gros cailloux qui ne nous manquaient pas et les crĂȘtes avec quelques parties d’escalade. Le co-randonneur Ă©tait joie. MalgrĂ© le gros repas et tous les glucides ingĂ©rĂ©s pendant la matinĂ©e, la forme n’était pas revenue en dĂ©but d’aprĂšs-midi. Nous avons donc dĂ©cidĂ© de passer par la nouvelle version du GR20 et rejoindre la bergerie de Crocce au lieu de se fatiguer encore plus par les crĂȘtes jusqu’à Asinau. Je ne sais pas si c’était vraiment la meilleure option, puisque nous avons remplacĂ© une version plus technique et plus courte par un sentier “un peu” moins fatiguant mais plus long 
 mais aprĂšs notre expĂ©rience ratĂ©e sur les crĂȘtes vers Onda on ne voulait pas prendre de risque. Et puis, de cette façon nous avons pu voir de nouveaux paysages en traversant la mignonne vallĂ©e de golo ce qui nous changeait des derniĂšres Ă©tapes un peu monotones. Nous avons mĂȘme vu les fameux cochongliers en chair et en os ! Ce n’est donc pas une lĂ©gende
 Inutile de prĂ©ciser que nous sommes arrivĂ©s Ă  la bergerie complĂštement cassĂ©s. Mais mystĂ©rieusement, ça va toujours bien mieux une fois attablĂ©e avec une Pietra Ă  la main et les chaussons aux pieds ! Mention spĂ©ciale Ă  l’accueil hyper sympathique que nous avons reçu Douche chaude gratuite Recharge possible pour 1€50 par appareil Pour parer aux attaques de cochongliers, des chiens montent la garde. PrĂ©pare-toi aux aboiements pendant la nuit
 Jour 10 Ă©tape 14 + 15 Crocce - Paliri en 8h MalgrĂ© les aboiements des chiens et les rodĂ©os des cochongliers autour des tentes la nuit passĂ©e, nous avons dormis comme des bĂ©bĂ©s assommĂ©s de fatigue. La derniĂšre grosse journĂ©e nous attend, et surtout ce soir on va pouvoir regarder la demi finale de la coupe du monde, France-Belgique ! Rien que cette pensĂ©e me rĂ©jouit pour rejoindre la civilisation rapidement. Au petit matin, le sentier serpente dans la vallĂ©e illuminĂ©e par les premiers rayons du soleil. Au loin, on aperçoit encore et pour la derniĂšre fois les sommets de la partie nord que j’ai l’impression d’avoir quittĂ©s depuis des mois. C’est fou cette dĂ©connexion et la perte totale de notion de temps que je ressens lors des treks. AprĂšs une petite ascension nous arrivons rapidement au Monte Incudine d’oĂč nous avons une vue plongeante sur les Aiguilles de Bavella, destination de l’aprĂšs-midi. Alors que nous en profitons pour faire une petite pause avant la descente trĂšs raide qui nous attend, des lĂ©zards viennent jouer autour de nous. J’ai Ă©tĂ© trĂšs surprise de voir qu’en Corse les lĂ©zards aussi sont particuliers, moins farouches, plus gros et plus colorĂ©s que par chez moi. La montĂ©e vers les aiguilles de Bavella est assez raide, mais franchement ça vaut vraiment le coup ! Ces formations rocheuses sont tellement impressionnantes ! Par contre, certaines zones sont trĂšs techniques, un peu comme dans le nord et il vaut mieux ne pas ĂȘtre sujet au vertige. Malheureusement pour nous, comme pour le lac de Nino, ces aiguilles sont tellement renommĂ©es qu’il y avait foule de touristes et randonneurs Ă  la journĂ©e. C’est un peu dommage
 je pense que le matin ça doit ĂȘtre plus calme. Autant l’ascension aux aiguilles est rapide, autant la descente jusqu’au col de Bavella est hyper longue ! J’avais vraiment hĂąte d’arriver et de me poser avant de regarder le match. Sauf que. A Bavella, aucun camping, ni refuge. Que des hĂŽtels 
 Eh oui, pour le coup notre guide nous a induit en erreur et l’étape ne se termine pas Ă  Bavella, mais au refuge de Paliri situĂ© 5km plus loin, aprĂšs encore 200m de dĂ©nivelĂ© +. DĂ©ception, frustration ! Je sais pas si t’imagines, 5 km et 200m de dĂ©nivelĂ© en temps normal c’est rien, mais ce soir lĂ  j’avais l’impression que c’était impossible. Mais bon, quand y’a pas le choix, tu prends ton temps et tu t’arrĂȘtes toutes les 5 minutes. Surtout que la tendinite avait continuĂ© son bonhomme de chemin et mon bras Ă©tait vraiment enflĂ©. Il nous aura donc fallu une Ă©ternitĂ© pour faire 5km, mais quel plaisir d’apercevoir le refuge au milieu des pins ! Et encore plus quand nous sommes arrivĂ©s et que nous avons dĂ©couvert le cadre splendide
 et le peu de randonneurs ! Finalement la vie rĂ©serve bien des surprises et ça aurait Ă©tĂ© bien dommage de ne pas profiter de notre derniĂšre soirĂ©e dans ce petit coin de paradis. Et alors que nous pensions devoir faire une croix sur la soirĂ©e foot-biĂšres-belges les joueurs, pas la biĂšre hein nous avons dĂ©couvert la TV installĂ©e et prĂȘte pour la soirĂ©e ! C’était NoĂ«l avant l’heure ! Je te laisse imaginer l’ambiance de la soirĂ©e, quand autour de la table il y avait des Français, des Corses, des Suisses, des Allemands, des AmĂ©ricains et des Belges ! C’est aussi ça la magie du GR20, ces rencontres improbables et cette bonne ambiance entre randonneurs. Douche trĂšs froide dans un petit cabanon assez Ă©loignĂ© du refuge Site magnifique et emplacements de bivouac au top Jour 11 Ă©tape 16 Paliri-Conca en 4h Sachant que seules 4 petites heures nous sĂ©paraient de notre arrivĂ©e, nous en avons profitĂ© pour dĂ©caler un peu notre dernier rĂ©veil. A 6h30, point trop tard non plus, faudrait pas rater l’heure de l’apĂ©ro non mais ! Je ne sais pas si c’est les restes d’alcool de la veille ou juste les effets de la derniĂšre journĂ©e, mais contrairement Ă  ce que j’avais imaginĂ©, ce ne fĂ»t pas l’étape la plus sympa du GR. DĂ©jĂ , parce que le guide annonce juste 200m de dĂ©nivelĂ© alors qu’en rĂ©alitĂ© tu es plus proche des 350. Ouais, ok c’est rien par rapport aux 1900 des premiers jours mais quand mĂȘme. Psychologiquement quand t’es pas prĂȘt c’est compliquĂ©. Et puis surtout parce que la totalitĂ© de cette Ă©tape se fait en plein soleil et que les descentes sont bien raides. Bref, on pensait terminer pĂ©pĂšre, eh bien non ! Bon, le paysage est quand mĂȘme fort agrĂ©able et une petite pointe de nostalgie se fait sentir quand, au dĂ©tour du sentier, la baie de Porto Vecchio se dĂ©voile quelques centaines de mĂštres sous nos pieds. Je me souviens avoir fait une pause Ă  cet instant, en repensant Ă  ces 10 derniers jours et tous ce que nous avons vĂ©cu. Je rĂ©alise que je suis en train de rĂ©aliser mon dernier rĂȘve, je n’en reviens pas de l’avoir fait. Ça me semble tellement irrĂ©el, je sais dĂ©jĂ  qu’il me faudra quelques semaines aprĂšs notre retour pour reprendre pied. Alors que nous entamons la toute derniĂšre descente vers le village de Conca, mon bras me fait horriblement mal, mais je m’en fiche royalement. Je suis juste heureuse et fiĂšre d’avoir accompli ce challenge, et en plus en moins de temps que prĂ©vu. Le GR20 Bilan et informations pratiques ‱ Pour un sentier autant frĂ©quentĂ©, j’ai Ă©tĂ© bluffĂ©e par sa propretĂ© ! Certes, il y a quelques coins oĂč l’on trouve du papier toilette, mais d’une façon gĂ©nĂ©rale, sur la longueur du sentier et par rapport Ă  d’autres expĂ©riences ailleurs je dois dire que oui, c’est propre et c’est tant mieux ! Bravo Ă  tous les randonneurs, continuez comme ça ! ‱ Nous avons toujours Ă©tĂ© trĂšs bien reçus dans tous les refuges oĂč nous nous sommes arrĂȘtĂ©s, que ce soit pour bivouaquer ou juste se ravitailler le midi. D’ailleurs, la charcuterie Corse et les fromages fermiers sont vraiment dĂ©licieux ! ‱ Enfin, l’ambiance gĂ©nĂ©rale sur le sentier est la plupart du temps gĂ©niale. Nous avons eu l’occasion de faire de trĂšs belles rencontres, d’échanger nos bons plans sur le parcours, de discuter, de rire. En bref, un beau sentiment de partage et d’entraide. Malheureusement, nous nous sommes aussi retrouvĂ©s en prĂ©sence de randonneurs totalement irrespectueux. Notamment certains groupes qui parlaient et riaient fort auprĂšs des tentes tĂŽt le matin, ou tard le soir pour ne citer qu’un exemple. Heureusement que ce genre de comportement n’est pas reprĂ©sentatif de l’ensemble des randonneurs. ‱ Lors de ce trek j’ai pu dĂ©couvrir que j’adore les passages plus techniques. Je me suis vraiment Ă©clatĂ©e dans le nord Ă  grimper sur les rochers, utiliser les chaĂźnes 
 Avis non partagĂ© par le co-randonneur qui lui a surtout eu l’impression que certains tronçons sur le parcours avaient Ă©tĂ© créés dans le seul but d’ajouter de la difficultĂ©. Il est vrai que pendant le GR, un trail devait avoir lieu, et sans faire attention Ă  un moment donnĂ© nous avions dĂ©viĂ© du chemin du GR pour nous trouver sur le sentier du trail, 5 mĂštres plus bas 
 et bien moins casse-gueule ! ‱ De mon point de vue, les paysages du nord sont vraiment Ă©poustouflants ! Ceux au sud sont beaux, mais plus communs. ‱ Je pensais avant de partir que le nord serait bien plus difficile que le sud. Ce qui s’est avĂ©rĂ© partiellement faux. Le nord est compliquĂ© de par sa technicitĂ© mais les Ă©tapes sont relativement courtes. Alors que dans le sud les Ă©tapes sont un peu’ plus roulantes mais plus longues. J’insiste sur le un peu’ car il a encore de nombreux passages sur les crĂȘtes ainsi que des pierriers jusqu’à l’arrivĂ©e. Donc ne te rĂ©jouis pas trop vite en arrivant Ă  Vizzavona, des difficultĂ©s t’attendent encore dans le sud. Je t’invite Ă  regarder la liste de mon matĂ©riel dans mon article sur mon matĂ©riel pour le GR20 pour te faire une idĂ©e de ce que j’ai l’habitude d’emporter avec moi. Depuis le GR20 j’ai nĂ©anmoins rĂ©alisĂ© quelques ajustements, notamment un nouveau duvet, plus chaud et plus lĂ©ger le Sea to Summit Spark II et sa tempĂ©rature confort de +2°C et un matelas plus isolant et plus lĂ©ger. Billets d’avions / pĂ©age / parking 250 € Bivouac / douche / Ă©lectricitĂ© 150 € Nourriture / biĂšre 400 € MatĂ©riel 200 € tout dĂ©pend du matos que tu as dĂ©jĂ  et ce que tu comptes acheter spĂ©cialement pour le trek TopoGuide Rother 15€ Soit environ 500 € par personne pour 11 jours ! Le GR20 c’est trĂšs sympathique, mais clairement c’est un budget Ă  prĂ©voir. Et lĂ , ce n’est le budget que si tu bivouaques et que tu ne manges pas aux refuges. Auquel cas le budget sera plus proche des 700-800€ par personne. La meilleure saison pour rĂ©aliser ce trek s’étend de mi-juin Ă  fin septembre, quand les sentiers et les cols sont tous accessibles sans neige. Tu pourras lire sur de nombreux sites et blogs de privilĂ©gier la quinzaine fin juin, pour Ă©viter les grosses chaleurs de juillet, les orages d’aoĂ»t et les sources taries en septembre 
 mais forcĂ©ment, c’est par consĂ©quent la pĂ©riode oĂč tu trouveras le plus de monde sur le sentier. Nous avons rĂ©alisĂ© le trek la premiĂšre dizaine de juillet et franchement c’était top. Involontairement, cela tombait en mĂȘme temps que la coupe du monde de football, et je ne sais pas si cela a eu un effet, mais je n’ai franchement pas trouvĂ© qu’il y avait du monde sur les sentiers. A titre de comparaison, il y a bien plus de monde dans les Alpes Ă  cette pĂ©riode. Autre point important Ă  prendre en compte, les refuges ne sont gardĂ©s que de mi juin Ă  mi septembre. En dehors de ces pĂ©riodes tu pourras y accĂ©der et y loger, mais aucun ravitaillement ne sera possible et pas certaine que les douches soient accessibles non plus. Une des questions qui revient parfois, c’est de savoir s’il est possible de faire le GR20 avec un chien. D’aprĂšs la rĂ©glementation du PNRC, rien ne s’y oppose, du moment que le chien soit tenu en laisse comme gĂ©nĂ©ralement dans tous les parcs. Par contre, certains aspects sont Ă  prendre en compte ‱ des portions risquent d’ĂȘtre compliquĂ©es pour l’animal et son propriĂ©taire. Nous avons vu des personnes qui devaient parfois porter leur chien pour l’aider Ă  grimper dans les zones rocheuses trĂšs abruptes. ‱ la roche pouvant ĂȘtre abrasive par endroits, cela pourrait potentiellement faire mal aux coussinets des chiens. ‱ compte tenue de la chaleur et de l’effort, le chien devra pouvoir boire assez rĂ©guliĂšrement. En dĂ©but de saison il y a assez de sources sur le parcours, mais cela peut ĂȘtre plus problĂ©matique en fin d’étĂ©. Cela Ă©tant dit, je n’ai pas de chiens et je ne suis pas une experte en la matiĂšre, Ă  chacun de savoir l’effort que son chien peut endurer sans que cela ne soit considĂ©rĂ© comme de la maltraitance animale. Le trek le plus difficile d’Europe, mythe ou rĂ©alitĂ© ? Pour finir cet article, je vais tenter de rĂ©pondre Ă  LA question que tout le monde se pose. Est ce que le GR20 est vraiment le trek le plus difficile d’Europe ? 
 Suspense 
 Et la rĂ©ponse est
 NON. QUOIIIIII ? Le GR20 est difficile, c’est indĂ©niable. Mais si tu le fais en 16 jours avec une Ă©tape par jour et sans prendre les variantes alpines, il reste Ă  mon sens tout Ă  fait abordable aux personnes un minimum sportives et prĂ©parĂ©es, de la mĂȘme façon que n’importe quel autre GR. Sa grande difficultĂ© rĂ©side surtout dans son terrain trĂšs particulier composĂ© Ă  95% de pierriers, dans les passages techniques et les conditions climatiques qui peuvent rendre certaines sections trĂšs trĂšs dangereuses. Nous avons eu Ă©normĂ©ment de chance car, mis Ă  part le passage venteux sur les crĂȘtes et un peu de brume et de pluie alors que nous avions dĂ©jĂ  rejoins les refuges, nous avons eu des conditions climatiques vraiment parfaites. Clairement, entre 11 jours sous le soleil et 11 jours sous la pluie, le trek n’est plus du tout le mĂȘme et bien plus compliquĂ© dans le deuxiĂšme cas, physiquement et mentalement. Et c’est donc pour ĂȘtre capable d’affronter ce second scĂ©nario que la prĂ©paration en amont est importante. D’autre part, la plupart des personnes qui le font disent qu’il est trĂšs difficile car la plupart le font en moins de 16 jours, comme c’était notre cas. Et lĂ , oui, quand tu doubles les Ă©tapes tu hausses forcĂ©ment la difficultĂ© volontairement. Il faut donc comparer ce qui est comparable. Mais pour avoir rĂ©cemment fait le GR54 Tour de l’Oisans et des Ecrins dans les Alpes dans des conditions quasi similaires, j’ai personnellement trouvĂ© le GR54 plus difficile que le GR20. Il suffit juste de prendre les chiffres. Le GR20 c’est 180km et 11 000m de dĂ©nivelĂ© positif sur 16 Ă©tapes, alors que le GR54 c’est aussi 180km mais 12 000m de dĂ©nivelĂ© positif sur 13 Ă©tapes seulement ! En gros, le GR54 c’est plus de kilomĂštres et plus de dĂ©nivelĂ© par jour sur une moins longue pĂ©riode, Ă  une altitude moyenne plus Ă©levĂ©e et des passages trĂšs techniques lĂ  aussi mĂȘme si le sentier est trĂšs roulant comparĂ© au GR20. Il n’y a quasiment pas de pierriers mais de trĂšs longues descentes bien raides. Bref, le GR54 est juste un exemple puisque c’est le seul que je peux te donner pour le moment, mais je pense que d’autres treks tels que le Via Alpina oĂč mĂȘme des sections de la Haute RandonnĂ©e PyrĂ©nĂ©enne HRP pour ne citer qu’eux, sont tout autant compliquĂ©s que le GR20. Par contre, mĂȘme si les paysages des Alpes sont magnifiques, Ă  mon avis la Corse a une grosse longueur d’avance. Et c’est sĂ»rement lĂ  toute la diffĂ©rence avec les autres treks. Si c’était Ă  refaire ? Il n’y a pas de “si” qui tienne. Je le referai ! Quand, je ne sais pas, mais un jour c’est certain. Soit sur 15 jours en ajoutant quelques sommets et d’autres variantes que nous n’avons pas pu faire par manque de temps ou d’énergie, soit sur 8 jours ou moins en mode fast-hiking’. Je privilĂ©gierais le sens Nord Sud encore une fois pour passer les zones les plus techniques le plus rapidement en Ă©tant encore en forme. Je ne planifierais pas mes Ă©tapes. L’expĂ©rience m’a montrĂ©e que tout peut arriver. Le plus simple quand on souhaite doubler des Ă©tapes c’est de le faire le plus rapidement, dĂšs que l’occasion se prĂ©sente, mĂȘme sur les premiĂšres Ă©tapes si tu termines avant 12h et que tu es encore en forme. Enfin, je referais le mĂȘme style de prĂ©paration physique, voire encore plus poussĂ©e si je voulais le terminer plus rapidement. Si tu souhaites avoir un autre aperçu de ce trek, je t’invite Ă  lire le trĂšs bon livre de Cristina Noacco “Corse, La grande traversĂ©e” Autres idĂ©es de treks Épingle-moi sur Pinterest ! TĂ©lĂ©charger la fiche La plupart des tortues terrestres prĂ©sentes en France sont des tortues d’Hermann. Ces tortues apprivoisĂ©es peuvent atteindre un Ăąge avancĂ© 50 Ă  60 ans facilement. Malheureusement, des Ă©tudes ont montrĂ© que prĂšs de 4 tortues sur 5 meurent avant l’ñge d’un an, faute de soins appropriĂ©s. L’hibernation en particulier est un moment dĂ©licat qui demande une prĂ©paration soigneuse. Elle correspond Ă  un ralentissement du mĂ©tabolisme, du rythme cardiaque, de la respiration et des mouvements ; les animaux survivent par leurs rĂ©serves de graisse. Ce type de sommeil est indispensable pour passer l’hiver les tortues Ă©tant des animaux poĂŻkilothermes la tempĂ©rature de leur corps varie en fonction de la tempĂ©rature ambiante, elles ne peuvent vivre pendant les pĂ©riodes froides. La tortue terrestre hiberne enterrĂ©e, d’octobre/novembre Ă  mi-avril environ, Ă  partir de l’ñge d’un an. Choisir un lieu d’hibernation Deux modes d’hibernation sont possibles La tortue peut hiberner naturellement » dans un abri extĂ©rieur protĂ©gĂ©, rempli de feuilles mortes qui ne pourriront pas, sur un sol meuble en terre battue afin qu’elle puisse s’enfoncer facilement Ă  20 cm sous terre. Installez Ă©ventuellement une protection contre la pluie tĂŽles, cabane
 sur la zone d’enfouissement. N’oubliez pas de signaler par un piquet dĂ©passant de terre la prĂ©sence de la tortue. > Pour Ă©viter les attaques de rongeurs, l’enclos devra ĂȘtre entiĂšrement grillagĂ© sur le dessus et sur le cĂŽtĂ© veillez Ă  enterrer le bas du grillage suffisamment profond. L’hibernation artificielle » concerne les tortues vivant en terrarium et celles qui vivent dans des rĂ©gions oĂč l’hiver est rigoureux nord de la France. Elle consiste Ă  placer la tortue dans un caisson d’hibernation dans un endroit frais et isolĂ©. Il peut s’agir d’une cave enterrĂ©e non chauffĂ©e, un cellier, un cabanon de jardin Ă  l’abri du gel, un vide sanitaire
 L’important est que la tempĂ©rature du lieu choisi soit constante entre 5 et 12°C, l’idĂ©al Ă©tant une tempĂ©rature de 10°C. PrĂ©fĂ©rez un endroit calme, sombre, Ă  l’abri des rongeurs et des inondations. > Certains propriĂ©taires font hiberner leur tortue dans le bac Ă  lĂ©gumes du rĂ©frigĂ©rateur. Outre les problĂšmes d’hygiĂšne que cela pose risque de transmission de salmonellose, Ă  moins que le frigo ne soit rĂ©servĂ© Ă  cet usage unique !, l’hygromĂ©trie est souvent trop basse et la tortue risque de se dĂ©shydrater
 Enfin, il ne faut pas oublier d’ouvrir la porte tous les jours pour ventiler. En revanche, les caves Ă  vin artificielles peuvent convenir. Le caisson d’hibernation aussi appelĂ©e hibernaculum » dans lequel vous placerez votre tortue peut ĂȘtre constituĂ© de planches grossiĂšrement assemblĂ©es. Ses dimensions seront de 70 x 70 x 80 cm. Si cela est possible, Ă©quipez-le d’un hygromĂštre et d’un thermomĂštre Ă  mĂ©moire vous pourrez ainsi vĂ©rifier les minima et les maxima. Placez dans le fond de la boĂźte un substrat sec dans lequel la tortue pourra facilement s’enfouir paille, papier journal froissĂ©, billes d’argiles, mousse, Ă©corces sĂ©chĂ©es
. > Evitez le sable et la terre de jardin pour des raisons hygiĂ©niques. PrĂ©parer la tortue Ă  l’hibernation prĂ©-hibernation Le raccourcissement des jours diminution de l’ensoleillement et la baisse de tempĂ©rature en octobre prĂ©parent la tortue Ă  l’hibernation. Son activitĂ© ralentit. Une observation attentive vous montre qu’elle quitte plus rarement son abri et se tient souvent la tĂȘte dans un recoin sombre. Son appĂ©tit diminue. La tortue placĂ©e en hibernation doit ĂȘtre en bon Ă©tat d’embonpoint si la tortue affiche un poids vif infĂ©rieur de plus de 10% de son poids thĂ©orique, il est fortement dĂ©conseillĂ© de la faire hiberner. La tortue doit ĂȘtre en bonne santĂ© carapace non endommagĂ©e, yeux clairs et brillants, cloaque propre, pas de sĂ©crĂ©tions au niveau des narines ou des yeux, indemne de parasitose demandez Ă  votre vĂ©tĂ©rinaire, si possible spĂ©cialiste en animaux exotiques, un vermifuge adaptĂ© ou de maladie infectieuse et non gravide. > L’absence d’hibernation pour cause de maladie ou de rĂ©serves corporelles insuffisantes ne prĂ©sente aucun inconvĂ©nient sur une ou deux annĂ©es. Votre tortue passera alors l’hiver dans un terrarium. A long terme en revanche, il n’est pas sain pour l’animal de ne pas pouvoir Ă©liminer ses rĂ©serves et de ne pas hiberner plusieurs annĂ©es de suite. Nourrissez votre tortue copieusement au cours des 6 semaines qui prĂ©cĂšdent l’hibernation, puis laissez-la jeĂ»ner pendant les dix jours qui prĂ©cĂšdent sa mise en hibernaculum. Pendant ces dix derniers jours, faites-lui prendre un bain quotidien dans une eau chaude, entre 24 et 26°C, pendant une dizaine de minutes dans le but de stimuler les dĂ©fĂ©cations son tube digestif doit ĂȘtre totalement vide pour que la tortue hiberne dans de bonnes conditions. > Les restes de nourriture dans les intestins pourraient provoquer des moisissures mortelles pour la tortue. Si votre tortue vit en terrarium et non dans un enclos extĂ©rieur, Ă©teignez le systĂšme de chauffage ; essayez de maintenir une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  18°C pendant 2 Ă  3 jours. Tous ces prĂ©paratifs incitent la tortue Ă  hiberner. Pesez-la une derniĂšre fois pour pouvoir estimer, au rĂ©veil, la perte de poids induite par l’hibernation, puis placez-la dans son caisson d’hibernation. > Les tortues qui hibernent naturellement » dans leur enclos sont souvent capables de se prĂ©parer seules Ă  l’hibernation. VĂ©rifiez simplement leur poids et leur bonne santĂ©. Surveillez l’hibernation Environ une fois par semaine, visitez votre tortue pour surveiller la tempĂ©rature de l’hibernaculum et vous assurer de son engourdissement. > Si la tortue n’est pas endormie, elle risque de se retourner et de ne pas pouvoir se redresser sur le substrat trop mou. Pesez-la tous les mois si la manipulation est possible elle ne devrait pas perdre plus d’1% de son poids par mois. GĂ©rer la sortie de l’hibernation le rĂ©veil AprĂšs environ 4 mois d’hibernation en fonction de la tempĂ©rature extĂ©rieure, retirez la tortue de son caisson et placez-la sous abri. Pesez la tortue. La perte de poids ne doit pas dĂ©passer 10% du poids avant hibernation. RĂ©chauffez-la trĂšs progressivement sa tempĂ©rature normale » sera atteinte en 2 Ă  3 semaines. Pendant cette pĂ©riode de rĂ©chauffement corporel, rĂ©hydratez votre tortue par des bains d’eau tiĂšde puis rĂ©alimentez-la progressivement. Eventuellement, faites pratiquer un examen clinique par un vĂ©tĂ©rinaire pour vĂ©rifier l’absence de pathologie liĂ©e Ă  cette pĂ©riode de lĂ©thargie hivernale. La tortue peut alors ĂȘtre remise dans son lieu de vie. Rappel important ! La possession de tortue d’Hermann, espĂšce sauvage menacĂ©e d’extinction en France, est strictement rĂ©glementĂ©e. Il vous est possible de dĂ©tenir jusqu’à 6 tortues adultes avec une ADP autorisation de dĂ©tention prĂ©fectorale ; au delĂ  de 6 adultes, il faut ĂȘtre capacitaire » c’est-Ă -dire dĂ©tenir un Certificat de CapacitĂ©. Pour tout renseignement, adressez-vous Ă  la Direction DĂ©partementale de Protection des Populations anciennement DSV. À vĂ©rifier
 Toutes les tortues terrestres n’hibernent pas ! Certaines peuvent passer l’hiver au jardin sans aucun risque, d’autres ne connaissent qu’une courte pĂ©riode de ralentissement. Il est indispensable de connaĂźtre l'espĂšce de sa tortue, sa survie durant l'hiver en dĂ©pend. Article original de nos amis et partenaires Dave et Tracy Barker. Librement traduit et actualisĂ©. Nom scientifique Boa imperator Autres noms communs Il s’agit de la sous-espĂšce aujourd’hui espĂšce de boa la plus souvent rencontrĂ©e en captivitĂ©. Il existe en usage une variĂ©tĂ© de noms diffĂ©rents faisant tous rĂ©fĂ©rence Ă  cette sous-espĂšce, y compris simplement Boa constrictor». Cette forme de boa peut ĂȘtre dĂ©signĂ©e sous le nom de boa constrictor d’animalerie, de boa Ă  queue rouge, de boa Ă  queue rouge colombien, de queue rouge et de boa constrictor Ă  queue rouge. En fait, beaucoup de boa constricteurs ont une queue rouge, d’une couleur nettement diffĂ©rente de celle du reste du corps. cependant, le nom commun de boa Ă  queue rouge » est Ă©galement couramment appliquĂ© au boa constrictor sud-amĂ©ricain, Boa constrictor constrictor, qui a gĂ©nĂ©ralement une queue encore plus rouge, Il s’agit des fameux red-tail boas ». Le boa commun est trĂšs rĂ©pandu dans la nature et de nombreux noms gĂ©ographiques ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour dĂ©signer cette sous-espĂšce, notamment Le boa mexicain, le boa du dĂ©sert de Sonora, le boa du Yucatan, le boa d’AmĂ©rique centrale, le boa d’El Salvador, le boa du Nicaragua, le boa du Panama, le boa du Honduras, le boa de Pork Islands et le boa colombien. Taille Il s’agit d’un serpent allongĂ© relativement mince. La tĂȘte est trĂšs distincte du cou; le corps est comprimĂ© latĂ©ralement; la queue est longue et fortement prĂ©hensile. Les gros spĂ©cimens atteignent un volume considĂ©rable et peuvent peser de 20 Ă  25 Kg. Les spĂ©cimens adultes de la plupart des collections amĂ©ricaines mesurent en moyenne environ de m Ă  m. La taille maximale de cette forme est censĂ©e avoisiner m de longueur totale, mais les plus grandes que nous ayons vues Ă©taient d’environ 3 mĂštres. Distribution de Boa imperator Cette sous-espĂšce de boa constrictor est prĂ©sente sur la cĂŽte ouest du Mexique, aussi loin au nord que Hermosillo, Sonora, et sur la cĂŽte est au nord du sud de Tamaulipas. L’espĂšce est rĂ©pandue dans les basses altitudes du sud tropical du Mexique. Il est rĂ©pandu et commun dans tous les pays d’AmĂ©rique centrale. De l’est du Panama, l’aire de rĂ©partition s’étend vers le nord jusqu’à la Colombie jusqu’à la Sierra de Santa Marta et au sud par la cĂŽte colombienne jusqu’à l’Equateur, au sud jusqu’à Guayaquil. À l’extrĂȘme sud de l’aire de rĂ©partition, il s’intercalera avec le boa de Tumbes, Boa constrictor longicauda et le boa cĂŽtier pĂ©ruvien, Boa constrictor ortonii. DisponibilitĂ© Les animaux capturĂ©s dans la nature sont toujours collectĂ©s et exportĂ©s vers les États-Unis depuis plusieurs pays d’AmĂ©rique centrale, notamment le Guatemala, El Salvador, le Nicaragua et le Honduras. Les bĂ©bĂ©s nĂ©s en captivitĂ© de parents sauvages = farming sont Ă©galement exportĂ©s vers les États-Unis, certains d’AmĂ©rique centrale et plusieurs milliers du nord de la Colombie. Les boas importĂ©s se rencontrent couramment dans le commerce des animaux de compagnie et sont parfois observĂ©s lors de bourses de reptiles aux USA. Les Boa constrictors ont leur propres Ă©leveurs dĂ©vouĂ©s qui ne travaillent avec rien d’autre. Les animaux Ă©levĂ©s en captivitĂ© aux États-Unis sont facilement disponibles. Probablement entre un et deux mille boas communs sont maintenus, Ă©levĂ©s en captivitĂ© et nĂ©s aux États-Unis chaque annĂ©e. D’excellents spĂ©cimens Ă©levĂ©s en captivitĂ© sont disponibles auprĂšs d’éleveurs professionnels et d’amateurs sĂ©rieux. Mutations et phases Variations de dessins Le boa constricteur commun est un serpent pĂąle avec une sĂ©rie longitudinale de 20 barres transversales foncĂ©es ou plus espacĂ©es le long du dos. Ces barres sombres sont chacune plus Ă©troite au milieu du dos et la plus large au bord dorsolatĂ©ral, oĂč elles incorporent une tache pĂąle de chaque cĂŽtĂ© au bord dorsolatĂ©ral. Chez certaines formes de boa, les barres sombres sont reliĂ©es le long des cĂŽtĂ©s pour former un motif dorsal foncĂ© sur le dos qui trace des taches dorsales pĂąles, ovales ou rondes. Chez d’autres, les barres dorsales foncĂ©es ne sont pas connectĂ©es Ă  d’autres Ă©lĂ©ments sombres du motif. Sur les cĂŽtĂ©s, on observe une sĂ©rie de taches sombres avec des centres pĂąles. Certaines taches peuvent toucher le motif dorsal foncĂ©. Les zones pĂąles du motif sont relativement uniformĂ©ment saupoudrĂ©es de petites taches noires et d’écailles noires entiĂšres. En gĂ©nĂ©ral, les boa constricteurs de Colombie ont tendance Ă  inclure des Ă©cailles noires plus audacieuses et mĂȘme de petites taches noires sur les cĂŽtĂ©s que les spĂ©cimens d’AmĂ©rique centrale. La surface ventrale du cou et du corps antĂ©rieur est ivoire ou gris pĂąle. Sur la moitiĂ© postĂ©rieure du corps, l’estomac devient de plus en plus couvert de taches noires, de taches et de taches. Les queues sont pĂąles avec de grandes taches rouges ovales et bordĂ©es de noir. Ce motif continue sur le corps postĂ©rieur oĂč le motif rouge se rapproche davantage des bandes. En continuant d’avancer depuis la zone de l’évent, chaque espace intermĂ©diaire pĂąle successif devient plus large Ă  mesure que chaque bande rouge devient plus Ă©troite et moins rouge; de cette maniĂšre, le motif rouge du corps et de la queue postĂ©rieurs se fond dans le motif dorsal observĂ© sur la plus grande partie du corps. La tĂȘte est principalement pĂąle avec des marques foncĂ©es bien dĂ©finies. Il peut y avoir un ombrage foncĂ© ou une ombre sur certaines Ă©cailles Ă  lĂšvres pĂąles. Il y a une fine ligne sombre sur le dessus de la tĂȘte depuis les intestins jusqu’à la nuque. Certains spĂ©cimens ont deux petites lignes sur chaque Ɠil. Il y a une petite tache sombre sous chaque Ɠil et une ligne horizontale sombre Ă  travers chaque Ɠil qui se poursuit comme une bande postoculaire sombre bien constrictor imperator albinos motleyIl existe de nombreux types de motifs anormaux observĂ©s chez les boa constricteurs, y compris une perte partielle ou totale du motif sombre, une rĂ©duction de la quantitĂ© de motifs sombres ou diverses conditions de bandes sombres. Certaines de ces conditions se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre hĂ©ritĂ©es de mutations rĂ©cessives uniques, alors que la nature exacte de l’hĂ©rĂ©ditĂ© de nombreuses conditions est inconnue. Certains types de motif sombre rĂ©duit semblent ĂȘtre hĂ©ritĂ©es en tant que traits co-dominants ou Ă©ventuellement en tant que dilutions – plus de gĂ©nĂ©rations de sĂ©lection sont nĂ©cessaires pour dĂ©terminer avec certitude la base gĂ©nĂ©tique de certains types de modĂšles. Il existe d’autres phases ou morphs qui ont Ă©tĂ© prouvĂ©es comme Ă©tant hĂ©rĂ©ditaires, y compris les Jungle d’abord Ă©levĂ©s en Europe, les boas motleys, d’abord Ă©levĂ©s par Ron St Pierre de Floride et les boas arabesques Ă©levĂ©s par Steve Hammond. Variations de couleur Les boas constricteur communs sont principalement colorĂ©s dans des nuances de brun. La couleur pĂąle sur la tĂȘte et la plus grande partie du corps varie des bruns les plus pĂąles, souvent avec des reflets jaunes ou roses, en passant par des bruns grisĂątres ou des bruns moyens. Sur certains serpents, les cĂŽtĂ©s du corps sont gris argentĂ© avec des reflets roses ou orange. Les marques sombres sont un brun chocolat riche Ă  noir brunĂątre, parfois avec de fines marges noires. Les taches dorsolatĂ©rales pĂąles sont blanc jaunĂątre Ă  blanc ivoire. La coloration pĂąle du corps et de la queue postĂ©rieurs est typiquement un bronzage moyen ivoire ou jaunĂątre pĂąle. Sur les boas de couleur foncĂ©e, les taches rouges sur la queue et sur le corps postĂ©rieur sont gĂ©nĂ©ralement d’un noir brunĂątre foncĂ© avec des Ă©cailles sombres rouges sang Ă©parses; Ă  l’autre extrĂȘme, les rougeurs postĂ©rieures des beaux boas pĂąles peuvent ĂȘtre presque d’un rouge vif avec de fines marges noires. Il existe de nombreuses mutations de couleur signalĂ©es dans cette population. Plusieurs types d’albinisme sont connues. La lignĂ©e d’albinos la plus connue, nĂ©e pour la premiĂšre fois en 1993 par Peter Kahl, du Maryland, est issue d’un seul mĂąle albinos sauvage Ă  tyrosinase nĂ©gatif t- introduit aux États-Unis au milieu des annĂ©es 1980. Une autre lignĂ©e de boas t-albinos est issue d’un autre albinos femelle capturĂ© dans la nature, d’abord Ă©levĂ© par Brian Sharp de Virginie et connu sous le nom de Sharp albinos ». Ces deux types d’albinisme sont apparemment dues Ă  des mutations diffĂ©rentes, comme en tĂ©moigne le fait que lorsque les animaux de ces deux lignĂ©es sont Ă©levĂ©s ensemble, la progĂ©niture rĂ©sultante a un aspect normal. Une autre variation de l’albinisme est observĂ©e dans la lignĂ©e VPI caramel-albinos. En 1996, deux boas albinos inhabituels sont nĂ©s dans la collection de Becky Hutchins du Texas. Ces animaux et leurs frĂšres et sƓurs ont Ă©tĂ© acquis par VPI peu aprĂšs leur naissance. Cette forme de boa a les yeux rouge foncĂ© et plus de couleur que les boas albinos Kahl et Sharp. Les zones de motif noir sont remplacĂ©es par un gris-violet moyen. La structure de l’hĂ©rĂ©ditĂ© de cette morph est une simple mutation rĂ©cessive, identique Ă  la morphine albinos de Kahl et Sharp. Il existe plusieurs constricteurs de boa axantiques capturĂ©s dans la nature, dans lesquels la couleur rouge de la queue est absente. La reproduction en captivitĂ© Ă  travers deux gĂ©nĂ©rations a dĂ©montrĂ© que cette mutation Ă©tait hĂ©ritĂ©e Ă  la maniĂšre d’un simple trait rĂ©cessif. Peter Kahl a Ă©tĂ© le premier Ă  combiner avec succĂšs un des traits axantiques avec le trait Kahl albino pour produire un boa albinos sans coloration rouge pour lequel il a inventĂ© le nom descriptif de boa snow . Il existe une condition d’hypomĂ©lanisme chez les boas dans lesquels les minuscules taches noires de mĂ©lanine sont absentes, ce qui donne un animal globalement plus pĂąle. Les marges noires normalement autour du motif sombre sont absentes ou fortement rĂ©duites, la condition la plus Ă©vidente autour des taches rouges sur le corps et la queue postĂ©rieurs. Beaucoup de ces serpents ont des quantitĂ©s significativement rĂ©duites de motif sombre. Deux Ă©leveurs de boa de l’Arizona, Rich Ihle et Jeff Gee, sont principalement responsables de la crĂ©ation des lignĂ©es de boas hypomĂ©laniques maintenant disponibles. Il existe une lignĂ©e de boa constrictors exceptionnellement rouges, appelĂ©s Blood boas », nĂ©s pour la premiĂšre fois chez Ron St. Pierre, en Floride. La coloration brun pĂąle normale de la plupart des boas est remplacĂ©e par une coloration brun rougeĂątre distincte chez les boas. La mutation motley est Ă  la fois une mutation de motif et de couleur. C’est un trait codominant. Le super-motley est un serpent noir sans motif. Les boa constricteurs sont des serpents exotiques et glamour, et rares sont les amateurs de reptiles ĂągĂ©s de plus de 40 ans qui ne peuvent prĂ©tendre avoir possĂ©dĂ© au moins un boa Ă  un moment donnĂ© de leur vie. Nous en avons eu des centaines, et nous restons captivĂ©s par ces beaux serpents. Il existe une grande variation de couleur et de motif observable – avec d’extrĂȘmes variations, les boas constricteurs peuvent ĂȘtre des serpents sombres et foncĂ©s; Ă  l’autre extrĂȘme, ils peuvent ĂȘtre des serpents pĂąles extraordinaires avec des reflets roses et oranges. Un intĂ©rĂȘt supplĂ©mentaire pour les Ă©leveurs est leur taille modĂ©rĂ©e et leur comportement calme. C’est cette diversitĂ© dans la couleur et de motif des boa constricteurs communs qui intĂ©resse particuliĂšrement de nombreux Ă©leveurs et propriĂ©taire de boa. Aujourd’hui, il existe de nombreux projets de sĂ©lection en cours, avec des Ă©leveurs dĂ©vouĂ©s qui travaillent avec des boa constricteurs de troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©rations, essayant de crĂ©er une nouvelle apparence ou d’établir une nouvelle mutation de ce serpent qui les fascine. Maintenance Taille du terrarium Les boa constricteurs communs nĂ©cessitent une installation bien ventilĂ©e. Un terrarium en verre, bois ou plastique type Herptek convient tout Ă  fait pour ces animaux. Les boĂźtes de rangement en plastique, dotĂ©es de nombreuses perforations pour la ventilation, peuvent ĂȘtre utilisĂ©es de maniĂšre satisfaisante pour Ă©lever les boa constricteurs. Nous Ă©levons nos jeunes boas dans des terrariums herptek de 90*60 cm. Nous conservons les plus gros spĂ©cimens dans des Herptek de 120cm ou 180cm de long. Nous maintenons les nouveau-nĂ©s dans des boites d’élevage en plastique de la marque Braplast. Étant donnĂ© l’espace et la quantitĂ© de nourriture, les boas communs atteignent trĂšs rapidement une longueur de 120 cm, puis leur taux de croissance commence Ă  ralentir. À l’ñge de quatre ou six ans, certaines femelles adultes auront besoin d’un grand terrarium. Substrat Notre expĂ©rience et notre observation montrent que cette espĂšce se porte extrĂȘmement bien sur Aspen ou sur des journaux. Les deux sont faciles Ă  maintenir Ă  un niveau d’hygiĂšne satisfaisant. Les boas peuvent ĂȘtre maintenus avec succĂšs sur divers substrats, notamment le sable, le terreau, le gravier propre ou les copeaux de cyprĂšs. Cependant, nous ne recommandons aucun de ces substrats aux Ă©leveurs intĂ©ressĂ©s par une configuration efficace et facile Ă  gĂ©rer. En utilisant ces substrats, il est difficile de maintenir des conditions d’élevage propres sans une diligence excessive. Les boa constricteurs de tous les Ăąges passeront beaucoup de temps Ă  grimper et Ă  se reposer sur le sol de la cage si des branches ou des chevilles fixes sont prĂ©vues. Le corps comprimĂ© latĂ©ralement et la queue fortement prĂ©hensile sont des preuves physiques des tendances arboricoles chez cette espĂšce. Cependant, la plupart des boa constricteurs sont plutĂŽt heureux dans un terrarium amĂ©nagĂ© pour un serpent terrestre. Il est rare que certaines animaux aient besoin de perchoirs au-dessus du sol de la cage pour se nourrir. Lorsque vous utilisez du papier journal comme substrat, il est conseillĂ© de bien tasser plusieurs morceaux de papier journal dans la cage, aprĂšs avoir tapissĂ© le fond, sous lequel le serpent peut se cacher si vous le souhaitez. Eau De l’eau propre doit ĂȘtre disponible dans un bol en verre ou en cĂ©ramique en tout temps. Les plus grandes femelles ont des gamelles en cĂ©ramiques lourds qui contiennent 2 pour Boa constrictor adultesLes nouveau-nĂ©s et les jeunes boas peuvent se percher sur leurs bols d’eau, un cĂŽtĂ© du corps Ă©tant plongĂ© dans l’eau. MĂȘme avec une variĂ©tĂ© d’autres perchoirs, certains serpents peuvent prĂ©fĂ©rer se percher sur le bol d’eau. Les boa constricteurs communs sont rarement observĂ©s dans leurs bols d’eau dans des conditions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© normales. Les boas peuvent se poser dans leurs bols d’eau s’ils sont stressĂ©s ou peu sĂ»rs dans leur cage ils se cachent » dans leur bol d’eau ou s’ils souffrent d’une infestation d’acariens. TempĂ©ratures Comme point de dĂ©part gĂ©nĂ©ral, les boa constrictors semblent mieux se porter s’ils sont conservĂ©s dans les basses et les moyennes tempĂ©ratures autour de 26/27 °C. En fait, il est recommandĂ© de fournir un point chaud. Cela permettra Ă  l’individu de choisir la tempĂ©rature qui convient le mieux Ă  un moment donnĂ©. Les boas apprĂ©cient se chauffer sous des spots chauffants, qu’il s’agisse d’ampoules cĂ©ramiques ou d’ampoules halogĂšnes. De mĂȘme, ils seront posĂ©s sur une zone chaude du substrat, chauffĂ©e par le bas par un tapis chauffant. Les roches chauffĂ©es Ă©lectriquement peuvent ĂȘtre trĂšs dangereuses pour les boas, car parfois la tempĂ©rature de surface de certaines de ces roches chaudes peut dĂ©passer 50°C et peut causer de graves brĂ»lures au ventre des boas sans mĂ©fiance. Comme c’est le cas pour de nombreux serpents, les boas peuvent mieux tolĂ©rer les tempĂ©ratures extrĂȘmes s’ils n’ont pas de nourriture dans leur systĂšme digestif. Si elles sont alimentĂ©es rĂ©cemment, elles ne doivent pas ĂȘtre soumises Ă  des tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  32 °C ou infĂ©rieures Ă  23°C. Lorsqu’ils sont Ă  jeun, les boa constricteurs tolĂšrent une plus large gamme de tempĂ©ratures. Alimentation En captivitĂ©, les jeunes boas mangent facilement des souris; la plupart acceptent facilement les proies fraĂźchement tuĂ©es qui leur sont offertes Ă  la pince. C’est gĂ©nĂ©ralement comme ça que nous nourrissons les boas toute leur vie. Certains spĂ©cimens peuvent manger des proies mortes laissĂ©es dans leurs cages, mais gĂ©nĂ©ralement, cette espĂšce ne consomme pas autant de proies mortes que celles laissĂ©es dans la cage, tout comme certains autres boas et pythons. Les gros spĂ©cimens se nourrissent facilement de rats. Un rongeur de taille appropriĂ©e par semaine est un programme d’alimentation adĂ©quat. Les adultes ne se nourrissent gĂ©nĂ©ralement pas pendant les mois d’hiver. Pour les adultes, et afin d’éviter l’obĂ©sitĂ©, on peut attendre qui’ils aient fait leurs besoins pour nourrir Ă  nouveau. Les gros boas peuvent ĂȘtre nourris avec des lapins. De nombreux boas adorent manger des poulets, et souvent les boas qui refusent de manger des rongeurs accepteront volontiers un poulet de taille appropriĂ©e. La plupart des boas consomment des hamsters, des gerbilles, des cobayes et des canards. Nous connaissons plusieurs iguanes qui ont Ă©tĂ© mangĂ©s par des boas. Selon un reportage de 1998, un boa Ă©chappĂ© a mangĂ© le petit chien du voisin en Californie. MalgrĂ© cela, nous avons vu plusieurs foyer oĂč le chien et le boa vivaient en harmonie. Un repas de taille appropriĂ©e » est un repas qui ne fait qu’une petite boule Ă  l’intĂ©rieur du serpent. Les serpents distendus par de trop gros repas ne doivent pas ĂȘtre constrictor imperatorPour leurs premiers repas, de nombreux nouveau-nĂ©s commenceront Ă  se nourrir de grosses souris rosĂ©es vivantes ou de rats roses vivants, simplement laissĂ©s dans les cages. Nous nourrissons les bĂ©bĂ©s boas une seul fois par semaine. Nous ne les manipulons pas pendant deux jours aprĂšs les avoir nourris, si nous pouvons l’éviter. Une fois qu’ils ont commencĂ© Ă  se nourrir, la plupart des boas acceptent facilement les souris mortes comme aliments dĂ©congelĂ©s ou fraĂźchement tuĂ©s, mais jusqu’à ce qu’ils aient trois ou quatre mois, nous les nourrissons de petites proies. Attention ! Une souris vivante affamĂ©e peut attaquer et endommager ou mĂȘme tuer un boa si elle n’est pas surveillĂ©e. Ne laissez pas de rongeurs vivants sans surveillance dans la cage d’un boa. Mettez TOUJOURS de la nourriture pour le rongeur dans la cage. Mue Les Boa imperator ont gĂ©nĂ©ralement peu de problĂšmes Ă  se dĂ©barrasser de leur peau. Lorsqu’un serpent mue complĂštement et qu’une partie de la peau reste collĂ©e au serpent, le serpent doit ĂȘtre trempĂ© dans de l’eau peu profonde ou de l’eau lĂ©gĂšrement savonneuse pendant plusieurs heures, aprĂšs quoi la peau se dĂ©tache trĂšs facilement. Les petitq morceaux de peau qui restent collĂ©es au serpent ne devraient pas avoir d’effet dĂ©lĂ©tĂšre et le dĂ©tenteur a le choix de procĂ©der au retrait ou non. Il vaut probablement mieux enlever les morceaux restĂ© sur les yeux, la tĂȘte ou la queue. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les parties bloquĂ©es » se dĂ©tacheront avec la prochaine mue. Les exuvies incomplĂštes ou collĂ©es indiquent que l’humiditĂ© ambiante dans le terrarium est trop faible ou qu’il ne dispose pas d’eau fraĂźche en permanence ConsidĂ©rations spĂ©ciales pour les nouveau-nĂ©s et les juvĂ©niles Quand vient le temps de les nourrir, les boas nouveau-nĂ©s prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement peu de problĂšmes Ă  leurs Ă©leveurs. Les jeunes font gĂ©nĂ©ralement leur premiĂšre mue Ă  7-10 jours. Nous attendons gĂ©nĂ©ralement 2 Ă  3 semaines avant de les nourrir, ce qui leur permet d’utiliser le vitellus dans leur corps. Nous leur offrons ensuite des souris rosĂ©es vivantes pour leurs premiers repas, en plaçant simplement la proie dans les boites et en laissant les bĂ©bĂ©s suivre leur constrictor imperatorLes boas communs sont trĂšs dociles et rĂ©ticents Ă  mordre. Les bĂ©bĂ©s peuvent ĂȘtre vifs, mais ils sont petits et les morsures sont inoffensives. Mais lorsqu’ils sont traitĂ©s avec calme et cohĂ©rence, les jeunes deviennent des adultes trĂšs dociles et confiants. On peut Ă©viter beaucoup de morsures si les bĂ©bĂ©s ne sont pas pris Ă  la main, mais sont soulevĂ©s avec un petit crochet ou un morceau de fil cintrĂ© pliĂ© et mis sur la main. Les boas subissent un changement de couleur ontogĂ©nĂ©tique Ă  mesure qu’ils grandissent. Les nouveau-nĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement brun grisĂątre. Avec l’ñge, les serpents commencent Ă  dĂ©velopper plus de pigments jaunes et bruns. Lorsque les boas se rapprochent de la taille adulte, leurs couleurs deviennent plus saturĂ©es et intenses; des reflets roses, oranges ou jaunes peuvent apparaĂźtre sur les cĂŽtĂ©s de la tĂȘte et du corps. Commentaires gĂ©nĂ©raux Les boas constricteurs communs sont parmi les meilleurs serpents Ă  garder en captivitĂ©. Ce sont des crĂ©atures extraordinairement robustes avec des records de longĂ©vitĂ© de plus de 40 ans. Ils sont beaux, hardiment modelĂ©s et Ă  prix raisonnable. Les boas communs n’atteignent pas une taille suffisamment grande pour prĂ©senter un danger physique pour les adultes et, Ă  notre connaissance, l’espĂšce n’a jamais Ă©tĂ© Ă  l’origine de dĂ©cĂšs humains impliquant une constriction. Les boas sont nĂ©anmoins des serpents relativement gros, et dans de nombreuses villes et villages, cette espĂšce est incluse dans les ordonnances sur les animaux dangereux. La possession de boas dans ces municipalitĂ©s est interdite ou limitĂ©e. Les gens qui considĂšrent cette espĂšce devraient considĂ©rer avec soin que les grands adultes ont besoin d’installations relativement grandes et spacieuses. Beaucoup de boas communs sont des serpents remarquablement apprivoisĂ©s, trĂšs alertes et conscients de leurs propriĂ©taires.

combien de temps une tortue peut rester sur le dos